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    Vers l'an 537, Even, prince de Léon, était seigneur de Brest. Il n'avait qu'une fille, Azénor. Celle-ci, dit Albert Le Grand, dans la Vie de saint Budoc, " était de riche taille, droite comme une palme, belle comme un astre et cette beauté extérieure n'était rien en comparaison de celle de son âme ".

    Azénor épousa un comte de Goëlo, descendant du célèbre Audren, dont le castel (Châtelaudren) dominait la gracieuse vallée du Leff, aux confins même du Goëlo, du Penthièvre et du Trégor. Les jeunes époux connurent tout d'abord un bonheur sans mélange. Mais le père d'Azénor devint veuf. Comme la solitude lui pesait, il se remaria bientôt à une "dame de grande maison qui avait l'esprit malicieux, noir, sombre et malin". La marâtre eut immédiatement l'atroce pensée de se débarrasser d'Azénor dont elle convoitait le douaire. Elle rassembla des faux témoins qui accusèrent la princesse d'adultère et de jalousie. Ils furent tellement affirmatifs que le comte de Goëlo et le roi Even les crurent sur parole. Azénor fut, par son père, enfermée dans la plus sombre tour du château, en attendant de comparaître devant ses juges. Ceux-ci, sans vouloir écouter ses protestations d'innocence, sans contrôler les dires de ses accusateurs, sans la moindre preuve en un mot, condamnèrent impitoyablement la jeune femme à être brûlée vive.

     

     

    Au moment où ils la conduisaient au bûcher, ses bourreaux apprirent qu'elle serait mère dans quelques mois. Or les lois leur défendaient, jusqu'à sa délivrance, de la livrer aux flammes. Sur quoi, ils décidèrent de l'enfermer dans un tonneau et de la jeter à la mer. La sentence fut impitoyablement exécutée. Le tonneau vogua pendant cinq mois comme une barque, protégé, guidé par le bon ange d'Azénor qui, chaque jour, lui apportait sa nourriture directement du ciel.

    Finalement, Azénor accosta en Irlande, au lieu dit Beauport, où elle donna le jour à un fils, qui fut baptisé Budoc (sauvé des eaux), soit parce qu'il avait eu la même chance que Moïse, soit pour rappeler saint Budoc qui fonda, dans l'île Lavret, près de Bréhat, en 400, un monastère, le premier du genre, dont il reste encore des substructures.

    Pendant que la pauvre Azénor accomplissait son exode, sa marâtre était morte. Elle avait reconnu à ses derniers moments la fausseté de ses accusations. Le comte Even et le comte de Goëlo se mirent alors à la recherche d'Azénor, pour se faire pardonner d'elle leur manque de confiance et lui rendre la place à laquelle ses vertus et ses souffrances lui donnaient plus que jamais droit. Ils visitèrent dans ce but de nombreuses régions. Ils parcoururent les côtes de la Cornouaille, du Léon et du Trécor. Ils comprirent en étudiant le mouvement des flots que les courants avaient dû porter Azénor vers la Grande-Bretagne. Ils traversèrent la mer, se rendirent au pays de Galles, en Ecosse, et, enfin, après de longues recherches au cours desquelles ils désespérèrent souvent de retrouver Azénor, ils gagnèrent l'Irlande et prirent terre à Beauport.

    Le comte de Goëlo ramena sa femme et son fils en Armorique. Il mourut au cours de la traversée. Azénor, dont la santé était fort ébranlée, ne tarda pas à le suivre dans la tombe.

    Le petit Budoc fut élevé par son Grand-père, le comte Even qui, plus tard, le confia à saint Samson, évêque de Dol, pour qu'il l'instruisit. Budoc, sous la direction d'un tel maître, fit des progrès remarquables tant en matière religieuse que dans les sciences. Il devint abbé de Dol, puis, lorsque Magloire décida de quitter les charges de l'épiscopat, c'est à Budoc qu'il les confia.

     

    Statue à Lesneven

      

    Bonne lecture…

    Le temps est plus gris, nous allons rentrer dans l’Automne…C’est triste !!!

    Joyeuse fête aux « Aimé »….

    Et bonne chance à tous, c’est vendredi 13 !!!!

     

       

      

     Bonne fin de semaine

      


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    MATHURIN MEHEUT (1882-1958)

      

     

    Mathurin Méheut est un artiste pluridisciplinaire français, dessinateur et peintre, né le 21 mai 1882 à Lamballe (Côtes-d'Armor) et décédé le 22 février 1958 à Paris, âgé de75 ans.

    Fils d'un artisan lamballais, Méheut manifeste très tôt des dons artistiques et sort à 20 ans, brillamment diplômé de l'école des Beaux Arts de Rennes. Il s'inscrit ensuite à l'Ecole nationale des arts décoratifs à Paris et suit les cours d'Eugène Grasset . Pendant l'entre-deux-guerres, Méheut est au sommet de sa carrière. Il est connu aussi bien comme décorateur, illustrateur et céramiste. Dès l'après-guerre, débute une collaboration de plus de trente ans avec les faïenceries Henriot à Quimper, mais aussi avec la Manufacture de Sèvres et Villeroy & Boch. Les grandes compagnies maritimes confient à Méheut la décoration de leurs plus beaux paquebots, ambassadeurs de tout un art de vivre. Et enfin, les éditeurs continuent à faire appel à lui comme révélateur de la Bretagne à Paris. 

     

     

     

     

    A Lamballe, sa ville natale un musée lui est consacré.

      

     

    CHARLES HOMUALK (1909-1996)

      

     

    Dans l'univers de 2 artistes bretons...

     

    Charles Homualk, né à Nantes en 1909, surtout connu en tant que peintre et illustrateur de cartes postales, a fait des séries sur toutes les régions de France (Alsace, Auvergne, Berry, Bretagne, Normandie etc.).

    Il fait ses études aux Beaux Arts de Nantes aux côtés de Xavier de Langlais (1906 - 1975). Il débute dans la publicité à la fin des années 1920 et travaille pour la première fois en 1933 pour l'éditeur Gabriel Artaud de Nantes et ce jusqu'aux années 1970.

    Il fut en son temps un illustrateur des plus réputés, à l'égal de Mathurin Méheut (1882 - 1956).

    En 1995, il a fait don au Conservatoire Régional de la Carte Postale de Baud (Morbihan) de plus de 6000 dessins originaux. Il décède en 1996.

     

     

    Dans l'univers de 2 artistes bretons...

     

    Bonne découverte….

    Bon début de semaine....

    Joyeuse fête aux « Alain »….

     

     


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  • C'est magnifique .....

     

    C'est magnifique .....

     

    C'est magnifique .....

     

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    C'est magnifique .....

     

    C'est magnifique .....

     

    C'est magnifique .....

     

    C'est magnifique .....

    La magie des fleurs....

    (images du net)

     

     

     


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    Le désert d'Atacama est un désert situé au Chili en Amérique du Sud.

      

     

    Le désert d’Atacama était en fleurs en 2011. Cela faisait 20 ans que ce n’était pas arrivé :

      

     

     

     

    Le désert fleuri désigne un phénomène qui se déroule dans le désert d'Atacama, principalement dans la région d'Atacama, au Chili suite à des conditions climatiques favorables.

    Il s'agit de l'apparition d'une grande diversité de fleurs entre les mois de septembre et novembre, les années où les précipitations sont inhabituelles (au-dessus des normales pour le désert).

    Avec les pluies, une grande quantité de graines et bulbes en état de latence se mettent à germer, accompagnées par la prolifération des insectes, oiseaux et de petits scorpions. Ce processus s'étend dans sa plus grande splendeur du mois de septembre au mois de novembre..

    Climatiquement parlant, cet événement est lié au phénomène El Niño, qui implique un réchauffement des courants marins du littoral du Chili, produisant une hausse des précipitations.

     

     

     

     

     

    (texte et images trouvés sur le net)

      

    Bonne découverte….

    Encore un bel après-midi ensoleillé et chaud en Bretagne, de quoi nous faire oublier tous nos soucis !!!

      

     

    ATACAMA : un désert fleuri....

      

      


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