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    Zakopane est une ville située dans le sud de la Pologne.

     

    Dixième plus grande ville de la Voïvodie, Zakopane est considérée comme la capitale des sports d'hiver de ce pays, et représente un important centre touristique. Elle se situe sur la Zakopianka, tout juste en contrebas de la plus importante chaîne montagneuse de la Pologne, les Tatras.

     

    Zakopane est en partie située sur le territoire du parc national des Tatras. La ville attire près de 3 millions de touristes par an, ce qui la place en troisième position dans le pays après Varsovie et Cracovie.

     

    Zakopane est également une ville de cure qui abrite plusieurs sanatoriums, et elle possède au total six musées.

     

    Zakopane a un cimetière très visité : le « Panthéon Polonais ».

     

    Son originalité : les croix en bois sculpté

     

    Bonne découverte…

     Joyeuse fête aux « Elisabeth »….

     Bonne fin de semaine…..

     

     Citation du jour :

     « L’humour, c’est savoir que tout est drôle, dès l’instant que c’est aux autres que ça arrive. »

     


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  • LE DIAMANT ET LA GOUTTE DE ROSEE 

     

    Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe.
    Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.
    La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine.
    Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
    - Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
    - Merci, répondit le diamant avec hauteur.

      

     

    En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
    - Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.
    Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
    - Quelle absurdité! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur et le diamant s'esclaffait.
    - Mais, monseigneur, il me semblait… sa beauté n’est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
    - Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.
    Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, tant elle était humiliée.

     

    Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
    - Ah! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
    - En vérité! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
    Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
    - Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.
    L'alouette releva la tête.
    - Oh! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
    - Venez, alors.
    Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.
    - Oh! oh! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.

     

    Bonne lecture….

    Et joyeux mercredi….


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    Ils devaient être enlevés à cause de la maladie. Aussi, ils ont organisé une compétition à la scie mécanique et ont offert un prix… Voilà le résultat de la compétition. C’est magnifique !!!

    Bonne découverte….

    Excellent week-end….


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  • Eileen Fong est née en Chine, élevée à Hong Kong et a immigré au Canada en 1968.
    Après avoir obtenu son diplôme de l'Institut de technologie de la Colombie-Britannique en médecine nucléaire et  chimie, Eileen a commencé à travailler dans le domaine de la santé.
    Parce qu'elle a voulu explorer un nouvel aspect de la vie et quelque chose en rapport avec ses racines, elle a commencé à étudier le chinois de pinceau en 1994, puis l'apprentissage de plusieurs peintres chinois tout au long de l'année.
    Son amour de la nature se révèle dans ses œuvres.

     Bonne découverte….

     Douce nuit…


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  • LE MIROIR DES FEES CELESTES 

     

    Avez-vous déjà entendu parler du palais de Brocart ? Mais si, bien sûr, c'est le palais des deux fées célestes qui tissent tout le long du jour, les nuages, pour l'empereur du Ciel. Vous vous tromperiez bien si vous les croyiez heureuses de leur sort car les deux fées s'ennuient à mourir dans leur palais. Un jour d'ailleurs, elles se sont sauvées. Écoutez plutôt...  

     

    Ce jour-là, c'était l'anniversaire de l'empereur du Ciel et tous ses serviteurs étaient occupés aux préparatifs d'un grand festin. Les employés célestes s'amusaient dans les salles impériales et la garde de la porte du Sud, celle par laquelle on descend sur la terre, buvait joyeusement à la santé de l'empereur et sombrait peu à peu dans une somnolence béate. Les deux fées célestes étaient restées seules. 

     

    Dans leur merveilleux palais, elles s'ennuyaient de vivre constamment dans la béatitude, de boire tous les jours du nectar et de tisser tous les jours un nuage en forme d'enclume et sept nuages blancs moutonneux. Leurs jours se ressemblaient comme un neuf ressemble à un autre neuf et nos deux fées s'ennuyaient, s'ennuyaient à mourir.

     

    « Tu sais, petite sœur, » soupirait la plus jeune, « je préférerais m'en aller et descendre sur la terre plutôt que de continuer à m'ennuyer ici. Les hommes ne connaissent pas leur bonheur ! Tant de travail, et toujours du nouveau, ça me plairait tellement ! »

     

    « A moi aussi, » continua l'aînée, « et si tu voyais leurs montagnes et leurs rivières qui serpentent ! Que c'est beau ! Rien de pareil dans ce palais ennuyeux. Et si nous nous sauvions ? »

     

    Le chemin n'est pas long de la pensée à l'acte. Les deux fées célestes se mirent en route et, sur la pointe des pieds, tout doux, tout doux, elles se faufilèrent jusqu'à la porte du Sud qui conduisait à la terre. Les gardes dormaient profondément. Les deux jeunes filles se glissèrent dehors furtivement.

     

    « Maintenant, petite sœur, » proposa la cadette, « nous allons nous séparer. Tu iras vers le Sud, et moi vers le Nord. Et lorsque nous aurons trouvé un être en détresse, nous resterons pour l'aider. »

     

    Ainsi se séparèrent les deux fées. Et tout se passa comme l'avait dit la plus jeune. Toutes deux rencontrèrent deux vieilles femmes solitaires et usées et restèrent à les aider. Bientôt, elles perdirent leur teint transparent et devinrent toutes roses. Elles se plaisaient beaucoup sur la terre. Jamais plus elles ne pensaient au ciel.

     

    Mais rien n'est éternel, hélas. Cent ans avaient passé sur la terre, cent ans, ce qui fait exactement sept jours au ciel. Les festivités avaient pris fin et l'empereur Céleste commença à chercher les deux jeunes filles. Mais en vain, elles étaient introuvables. « Où sont-elles donc passées, » gronda l'empereur. «Voilà un moment qu'il n'a pas plu et j'aurais besoin qu'on me tisse au plus vite un nuage d'orage. » Et l'empereur fit chercher les deux fées. Les serviteurs revinrent bientôt pour lui apprendre que la porte du Sud était ouverte et que les deux jeunes filles s'étaient probablement sauvées.

     

    C'est un comble ! » s'écria l'empereur. «Qu'on me les ramène au plus vite ! Sinon, j'enverrai sur la terre une sécheresse abominable ! »

     

    Alors les messagers célestes descendirent sur la terre à la recherche des deux fées. Ils les trouvèrent enfin. Mais les jeunes filles ne voulaient pas rentrer. Pourtant, il fallut bien se rendre ! Pouvait-on désobéir à un ordre de l'empereur du Ciel ? Tête baissée, les yeux pleins de larmes, les deux fées reprirent le chemin du ciel.

     

    En arrivant devant la porte du Sud, la plus jeune dit : 
    «Petite sœur, je crois que je mourrai de regret si je ne peux plus regarder le monde en bas ! »

     

    L'aînée hocha la tête en soupirant, puis elle dit :
    «J'ai une idée. Jetons nos miroirs. Ainsi, quand nous regarderons en bas, nous y verrons se refléter le monde entier. »

     

    Alors les deux jeunes filles sortirent leurs miroirs de leurs larges manches et les jetèrent en bas. Les miroirs descendirent en scintillant, ils tournoyèrent un instant avec de petits sifflements et tombèrent sur la terre où ils se transformèrent en deux lacs enchantés dont les eaux limpides reflétaient les montagnes, les forêts, les collines et les hommes. Et savez-vous où sont ces deux lacs ? L'un est en Chine, c'est le Grand Lac Occidental, et l'autre au Vietnam, à Hanoi.

     

     

    Bonne lecture….


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